et déjà la presse en parle : ICI sur leblog photo de Paris.fr
"Belle découverte à Paris Photo, le travail d’Eric Bourret, exposé sur le stand de la Galerie Esther Woerdehoff
« Avec obstination, j’arpente et enregistre le temps des paysages.Ainsi, je marche pour rendre visible le temps parcouru des espaces traversés.
Mon immersion dans la nature vive forge le cadre de mes prises de vue.
L’expérience de cette implication physique à l’élément imprime mes images qui se veulent dès lors comme des enregistrements du transitoire et du flux continuel qui animent le vivant.
La marche me permet de dialoguer avec l’espace traversé et perçu pour faire du paysage une œuvre.
Pour y parvenir, je m’impose un mode opératoire qui consiste à me déplacer entre chaque prise de vue et à déclencher pour un même motif que je cadre, 6 ou 9 saisies sur le même négatif afin d’obtenir une image photographique.
Un feuilleté temporel de la somme totale de toutes les mémoires et expériences vécues ici est rendu visible sur une seule image.
De cette manière, en redoublant de multiples fois la prise de vue initiale, une partie de l’image se désintègre sur la pellicule avant de se concrétiser.
Lors de la mise en scène que j’opère, le prélèvement qui en résulte tente de superposer l’échelle temporelle géologique à l’échelle temporelle humaine.
Plusieurs secondes ou minutes peuvent s’écouler entre chaque prise de vues. De sorte, j’obtiens une oscillation du sujet photographié.
j’assume pleinement l’indétermination qui en résulte, ce qui me permet de me concentrer sur le sujet de la nature impermanente appréhendée comme un corps vibratoire.
Cet aléatoire provoque une tension qui évacue partiellement la saisie photographique comme « acte décisif » et brouille les données perceptives pour ouvrir l’horizon aux interprétations métaphysiques. » Éric Bourret"
Mon immersion dans la nature vive forge le cadre de mes prises de vue.
L’expérience de cette implication physique à l’élément imprime mes images qui se veulent dès lors comme des enregistrements du transitoire et du flux continuel qui animent le vivant.
La marche me permet de dialoguer avec l’espace traversé et perçu pour faire du paysage une œuvre.
Pour y parvenir, je m’impose un mode opératoire qui consiste à me déplacer entre chaque prise de vue et à déclencher pour un même motif que je cadre, 6 ou 9 saisies sur le même négatif afin d’obtenir une image photographique.
Un feuilleté temporel de la somme totale de toutes les mémoires et expériences vécues ici est rendu visible sur une seule image.
De cette manière, en redoublant de multiples fois la prise de vue initiale, une partie de l’image se désintègre sur la pellicule avant de se concrétiser.
Lors de la mise en scène que j’opère, le prélèvement qui en résulte tente de superposer l’échelle temporelle géologique à l’échelle temporelle humaine.
Plusieurs secondes ou minutes peuvent s’écouler entre chaque prise de vues. De sorte, j’obtiens une oscillation du sujet photographié.
j’assume pleinement l’indétermination qui en résulte, ce qui me permet de me concentrer sur le sujet de la nature impermanente appréhendée comme un corps vibratoire.
Cet aléatoire provoque une tension qui évacue partiellement la saisie photographique comme « acte décisif » et brouille les données perceptives pour ouvrir l’horizon aux interprétations métaphysiques. » Éric Bourret"
Auteur de l'article : Marion Liard-Rateau