5 ans après la fermeture des mines de Gardanne, la première exposition des photographies de Fabienne Barre ouvre sur un mur de treize portraits noir et blancs. Gros plans d'anciens mineurs. Un mur de silence. Pas d'incompréhension.
Cette exposition appelée Rue des mineurs prend place au musée de la mine de Gréasque - dont les visites par les mineurs sont mémorables (mélange de souvenirs émus, de rires et de grand savoir). Je suis ravie que cette série de quatre expositions commencent par là, par eux.
C'était le hasard des calendriers mais j'attends avec plaisir (et un peu d'appréhension) la réaction de ces hommes et de leurs collégues face à leur portrait - sur leur terre - le musée est construit sur le Puits Hély d’Oissel.
Suit aussi une série sur l'intérieur et l'extérieur de leur habitation dans les cités minières. Des vues d'intérieur non rangés, non préparés, qui donnent accés à une intimité tranquille, hors de tout voyeurisme. Il ne s'agit pas de lorgner, d'espincher, de surprendre, mais plus de deviner, de rencontrer.
La semaine d'après venissage au musée d'Allauch - Symboles et Sacré - de l'exposition le massif de l'étoile.
Là, une série très différente dans la forme et le fonds. Paysages couleurs du massif qui domine Gardanne et Gréasque et s'étend entre le bassin minier Marseille et Allauch. La galerie de la mer le traverse et un réseau inextricable de lignes à haute tension et de pylônes le quadrille.
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